U.F.P CAMEROUN

politique

Notre Projet de Civilisation


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                       UNION POUR LA FRATERNITE ET LA PROSPERITE


PROJET DE CIVILISATION

 

A L’attention du Peuple du Cameroun



1ère Partie : ORIENTATION POLITIQUE

 

Le présent texte va sans doute étonner par la manière plutôt inhabituelle qui structure notre approche et notre vision politiques.

Disons-le d’entrée de jeu, l’idée centrale que nous y défendons est que la racine profonde du problème camerounais se trouve dans ce que nous appelons la « foi négative », sorte de disposition d’esprit qui, depuis des décennies,  façonne les modes de pensée et d’action de la grande majorité de la population de notre pays, toutes positions sociales confondues.

Qu’est ce que cette foi négative ?

         La foi, terme à connotation religieuse, est aussi définie comme l’ensemble des idées et des principes auxquels l’on adhère fermement. Il s’agit donc des réalités et des phénomènes auxquels les individus croient, qui mobilisent quotidiennement leur attention et leurs esprits et qui par conséquent, gouvernent leurs pensées et leurs actions.

Or, à l’observation, quelles sont les pensées et les croyances qui prédominent dans notre société aujourd’hui ? Du sommet de l’Etat aux couches les plus modestes du pays, quelles sont les idées soutenues et les manières de raisonner et d’agir qui apparaissent comme les plus répandues et qui manifestement,  fondent cette foi négative ?

Elles s’appellent, la liste n’étant pas exhaustive et chacun pouvant la compléter à sa guise : incrédulité et doute absolus à l’égard des choses à première vue difficiles, attrait pour la facilité, incroyance en soi, complexes d’infériorité, égoïsme et avarice, hypocrisie, méchanceté, jalousie, peurs, colères, angoisses existentielles, esprit de domination et d’asservissement des autres,  absence d’empathie, esprit de tricherie, de ruse et de tromperie, etc.

Et c’est précisément cet état d’esprit quasi généralisé, qui génère les phénomènes que chacun peut observer au quotidien : dictature de l’argent,  arrogance, orgueil et mépris des autres, fascination pour le malheur des autres, recours à la sorcellerie et aux féticheurs, déviances et contre-pratiques diverses, mensonges et intrigues, médisances et calomnies, corruption et vol de la fortune publique, rejets des valeurs traditionnelles, tribalisme, conflits et affrontements permanents en famille comme au travail,  mauvaise ambiance sociale et mal-vivre généralisés entrainant stress et maladies diverses, esprit de trahison et de profit personnel, manipulations de toutes sortes, en résumé rejet de Dieu.

Clarifions ici que nous parlons du Dieu unique, Créateur de l’univers et de tous les hommes qu’ils soient musulmans, chrétiens, juifs, etc. Il est donc question, non pas du Dieu d’une certaine chapelle ou mosquée, mais plutôt de notre Dieu à tous, qui prescrit les mêmes ordonnances et promet la même prospérité à l’humanité toute entière.

Nous devons alors reconnaitre que non seulement nous sommes souvent loin de célébrer et glorifier Dieu avec la chaleur et le zèle qu’il prescrit, mais pire, nous ne pensons pas à l’intégrer dans notre vie de tous les jours.

La corruption et la mauvaise gouvernance dont on parle tant ne sont-elles pas en effet dues à l’esprit largement répandu chez nous de tricherie, d’égoïsme, de cupidité, de ruse et de tromperie des autres ? Ne sont-elles pas aussi dues à la disparition de la confiance en soi et au pays, qui pousse certains à ramasser le maximum pour se mettre eux, à l’abri des incertitudes ?

Le fait pour nos dirigeants d’accepter de signer des accords inégaux, qui soumettent le pays aux servitudes du pacte colonial et partant de la pauvreté, n’est-il pas fondamentalement du à ce vieil esprit d’égoïsme et de trahison du frère, à ce complexe d’infériorité du colonisé face au maitre blanc, à cette pusillanimité fondatrice, à cette absence d’ambition et d’assurance que nos peuples peuvent aussi avoir un peu d’ambition et travailler à se hisser au niveau des meilleurs ?

Les constitutions trafiquées et les systèmes électoraux tripatouillés à travers diverses techniques ne sont-ils pas d’abord une  manifestation d’égoïsme et de volonté d’exclusion des autres ; de tricherie, de malhonnêteté  et de promotion de l’injustice dans l’ensemble du tissu social; de lâcheté et de peur des lendemains pour ceux qui sont aux affaires; d’angoisse et d’anxiété face à l’exigence de rendre des comptes un jour, d’une gestion souvent calamiteuse ?  

Certes, la perfection n’est pas de ce monde mais nous croyons qu’il est possible de mobiliser nos énergies afin d’inverser cette tendance et de faire prédominer les forces positives autant que possible. Les constituants de cette Foi positive s’appellent amour et crainte de Dieu, confiance en soi et assurance,  ambition et optimisme, instinct de solidarité, amour du prochain et de la vérité, empathie, partage, esprit de justice et d’équité, patriotisme, honnêteté et sincérité, patience, humilité, travail et excellence, méritocratie, franchise, joie et bonne humeur, intégrité et esprit de Fraternité, etc. Ces vertus de la Foi positive doivent passer aux mains de chaque citoyen, toutes positions sociales confondues pour constituer le Nouvel Esprit de la société camerounaise.

Pour être encore plus concret, vivre dans la Foi positive c’est donc d’abord, pour le Chef de l’Etat comme pour le plus modeste citoyen, vivre dans l’amour et la crainte de Dieu, dans tous les lieux et moments de notre quotidien et non plus seulement, dans le meilleur des cas, pendant la prière ou à l’intérieur de la mosquée ou de la chapelle. C’est aussi pratiquer la Fraternité sincère et l’Amour du prochain aussi bien en famille, à l’école, au travail ainsi que dans les diverses positions de la vie sociale.

Pratiquer la Foi positive c’est, pour le gouvernement, être capable de prendre les décisions politiques, économiques ou sociales les plus pertinentes et les plus courageuses permettant de réaliser le plein-emploi, dans l’objectif d’assurer une production optimale et de donner travail et dignité au maximum possible de Camerounais.

Pratiquer la Foi positive, c’est aussi, pour les dirigeants, appliquer les nobles principes de justice sociale et de méritocratie dans les concours administratifs, les recrutements ainsi que l’accès aux divers services publics ou privés ; c’est aussi, en prêchant par l’exemple, assurer une gestion saine, équitable, patriotique et durable des richesses du pays, en se préoccupant particulièrement du sort des populations les plus faibles et les plus défavorisées ; C’est encore, apprendre à se défaire complètement des tares de la foi négative pour promouvoir esprit d’ambition, effort dans le travail, inventivité et combativité de la part de chaque Camerounais.

Faire partie de ceux qui font le choix de vivre dans la Foi positive, c’est enfin pour chacun d’entre nous, prendre ses responsabilités de citoyen en s’intéressant activement à la question politique dont dépend la transformation positive du pays que tout le monde semble souhaiter hélas seulement souvent du bout des lèvres. La Foi positive nous invite donc tous à nous lever comme un seul homme pour l’action en mettant fin à cette attitude passive qui entretient l’illusion chez beaucoup d’entre nous que le changement tant souhaité sera réalisé soit par les autres soit par des supposés extraterrestres.  

Il convient toutefois de reconnaitre pour s’en réjouir que nombre de nos concitoyens à travers l’ensemble du pays sont au diapason de cette foi positive et s’efforcent de s’y maintenir.

Aucun plan Marshall, aucune aide extérieure ni aucun programme de développement de quelque formation politique ou de quelque expert que ce soit ne sauraient apporter de solution au problème camerounais et plus généralement africain, les problèmes étant souvent les mêmes sur le continent, si le bond salvateur vers les rives de la foi positive n’est pas réalisé. Pas d’autre alternative valable donc !

Certes la technique et l’ingénierie politiques et sociales ont leur importance. Il convient cependant d’indiquer clairement que sans le moteur et l’éclairage de la foi positive se situant nécessairement en amont du process, cette ingénierie serait tout à fait vaine voire totalement insatisfaisante au regard des enjeux et défis de l’heure.

Voici à présent, quelques objectifs pratiques majeurs  du projet de société que propose l’UFP :

- Transformer l’esprit et le mental des camerounais (es) en répandant l’énergie de la Foi positive à travers tout le pays ;

- Libérer notre pays des chaines paralysantes du pacte colonial. Cela passera d’une part, par la dénonciation pure et simple des accords et conventions de coopération en matière économique et monétaire passés avec l’ancienne métropole coloniale ; d’autre part, les autres conventions souvent tenues secrètes ainsi que tous ces mécanismes parfois tacites qui nous lient et nous maintiennent en situation de dépendance et d’oppression devront aussi être démantelés et remplacés des dispositifs de coopération équilibrés et véritablement respectueux de la souveraineté de notre pays. Tout cela consacrera le parachèvement de notre indépendance.  

- Par des politiques visant le plein-emploi, créer les conditions maximales de développement de notre économie. A titre d’exemple, cela est possible d’abord à travers une véritable politique de grands travaux permettant de développer sérieusement nos infrastructures publiques ; ensuite, en permettant à l’ensemble de nos opérateurs économiques, même les paysans, de pouvoir bénéficier du crédit des banques pour développer leurs activités ; et enfin, en étant plus juste dans la répartition des revenus (augmentation et rééquilibrage des salaires du public ; salaires corrects et dignes aux travailleurs des PME privées ; retour à la bourse aux étudiants les plus méritants et les plus défavorisés ;  soutien aux handicapés et aux personnes en grande difficulté (retraités, indigents, enfants de la rue, malades mentaux, etc.)

- Réaliser la révolution du village camerounais en faisant de lui le lieu privilégié de développement de toutes sortes d’activités productives. En le dotant de toutes les infrastructures publiques et des structures d’encadrement administratif, économique et financier requises, ce village sera en mesure de susciter le désengorgement de nos grandes villes et de favoriser ce que nous appelons déjà « l’exode urbain ». Tout en gardant sa spécificité culturelle, le village camerounais pourrait alors rivaliser avec le village coréen, allemand, américain ou français.

- Etablir la culture de la qualité de la dépense publique : Préserver le budget de l’Etat des dépenses somptuaires, fantaisistes ainsi que des divers types de détournement de la fortune publique. Faire en sorte que chaque sou provenant du trésor public soit dépensé de la manière la plus efficiente et la plus utile possible.

- Assurer la justice sociale à travers de nombreuses modalités parmi lesquelles : la justice salariale par le relèvement de l’ensemble des salaires ainsi que l’instauration d’un système de rémunération prenant véritablement en compte le niveau catégoriel du travailleur.

- Assurer les conditions d’un bon système de santé (sécurité sociale pour le plus grand nombre possible ; structures et personnel de santé doté d’un visage et de réflexes plus humanistes, etc.) 

- Mettre en place un nouveau système éducatif plus professionnalisé et bien adapté aux besoins des entreprises et de la société (restriction du système de l’enseignement général au profit d’un accent sur les collèges, lycées et instituts techniques et agricoles ; les centres de formation technique et professionnelle dans diverses filières ; les BTS, IUT et écoles d’ingénieurs dans les filières technologiques et agro-industrielles ; la multiplication des centres de recherche scientifique et technique fondamentale autant qu’appliquée dans divers domaines. 

- Contribuer à mettre sur pied un système d’élections honnêtes et justes, avec des institutions et des règles claires et transparentes ainsi que des citoyens intègres et ayant la crainte de Dieu pour les organiser. Adopter la modalité de l’élection à deux tours notamment pour l’élection présidentielle ;

- Mettre en place des politiques sérieuses et innovantes pour assurer un développement durable et la protection de notre environnement ;

- Valoriser les cultures locales les plus positives et impliquer pleinement les camerounais de la diaspora et les africains de la descendance dans le développement du pays ;

- Assurer la sécurité des camerounais sur tout le territoire et d’une manière générale, résoudre les problèmes et élever sans cesse la qualité de vie des populations ;

- Promouvoir la solidarité africaine à travers la mise en œuvre du panafricanisme dont l’objectif est la construction des Etats-Unis d’Afrique.

Pour atteindre ces objectifs, il s’agit par conséquent pour l’Homme camerounais et africain, d’apprendre à penser, réfléchir et agir autrement. Cette question engage l’ensemble de nos populations, toutes origines ethniques et toutes sensibilités religieuses et politiques confondues. Naviguant dans le même « bateau tourmenté », les problèmes du pays nous concernent tous de la même façon et au même degré. Il est par conséquent urgent de faire émerger sous nos cieux, un système politique et social nouveau, fondé sur les vertus de la Foi positive.

Il ne s’agit donc pas pour nous d’engager un combat contre des individus, au demeurant passagers sur terre, mais plutôt de travailler pour l’instauration d’un système alternatif et véritablement pertinent pour notre société.

En vue de favoriser le triomphe de cette orientation politique et sociale si singulière, c’est le lieu ici, d’interpeller particulièrement les religieux, les médias, les enseignants, les jeunes, les éducateurs sociaux, les parents, les politiques, les leaders d’opinion ainsi que toutes les bonnes volontés et personnes ayant de l’emprise sur des groupes sociaux et bien entendu, sensibles à cette nouvelle approche du gouvernement de la cité.

Le modèle de la foi positive que notre équipe ainsi que tous ceux que  nous appelons désormais « les foyistes » se proposent de propager dans l’ensemble du corps social de notre pays et de notre continent,  offre l’opportunité historique, de la possibilité de transformation radicale de notre société dans le sens du  grand et noble idéal  divin de Fraternité et de Prospérité.

  Nous disons que la foi qui nous anime peut soulever des montagnes.

Rejoignez-nous donc massivement à l’UFP. Avec notre soutien, créez des organes de ce parti là où vous vous le souhaitez. Prenez contact avec nous et mettez nous aussi en contact avec d’autres patriotes partout où ils se trouvent. Mettons en place le modèle de confiance,  de Foi et d’engagement qui a conduit au pouvoir Barack Obama aux Etats-Unis d’Amérique.

 Nous avons besoin de toutes les filles et fils de ce pays pour l’exécution de ce merveilleux projet !

Merci à la Lumière et la Grâce de Dieu qui nous guident et nous assurent la Victoire.

 

 

                                               2eme partie : UNE VISION PERTINENTE ET ENTHOUSIASMANTE

         Notre pays a impérieusement besoin d’une vision pertinente, ambitieuse et enthousiasmante. Nous pensons qu’il n’y a rien de pire pour un Etat autant que pour un individu, qu’un diagnostic et l’administration d’un traitement inappropriés.

         Autrement dit, proposer de soigner ou soigner un malade avec du paracétamol alors que ce dernier est atteint de cancer et a besoin de rien moins qu’une chimiothérapie, c’est le diriger vers une mort certaine.

         Voilà où se situe le malheur du Cameroun : le défaut de lucidité, de discernement et de courage politique pour formuler d’abord et ensuite mettre en œuvre un projet politique bien adapté à la spécificité du pays et surtout aux problèmes particuliers qui sont les siens.

         Du côté du pouvoir, l’on s’échine à penser que la solution est dans les œuvres sociales et les infrastructures publiques. Avec des moyens toujours plus dérisoires, au regard des nombreuses demandes à satisfaire, l’on se glorifie alors d’avoir réalisé une école par ci une route ou un pont par là. Mais chaque jour, la même impression s’affirme, à savoir celle de l’impuissance des pouvoirs publics face aux immenses besoins du pays au plus profond de ses villes, régions et villages.

Du côté de l’opposition, les questions de la démocratie et de l’alternance focalisent l’attention et les discours, au point parfois d’éclipser les questions sociales ainsi que celles liées au quotidien des populations.

D’une manière générale, lorsque quelques velléités de formulation d’une approche de planification sont manifestées par les uns ou les autres, c’est exclusivement à travers des approches quantitatives, comptables et statistiques du développement.

Même du côté de nos partenaires au développement dont il faut toutefois saluer l’humanisme et la solidarité, les mêmes modalités de production du développement basées sur ces mêmes critères comptables et « démocratistes » semblent être la panacée.

Bien que ces critères aient leur importance, la réalité quotidienne nous démontre à suffisance que non seulement ils sont insatisfaisants, mais aussi qu’ils doivent nécessairement être précédés d’autre chose, cette autre chose étant le carburant nécessaire à leur optimisation.

 L’on peut remarquer à suffisance dans les sociétés dites postindustrielles et donc très développées, les effets pervers de modèles de société ayant tout misé sur le matérialisme, le profit et les logiques comptables.

         Malgré ou plutôt à cause de ce développement matérialiste, les problèmes de ces pays s’appellent doute et peur du lendemain, drogue, solitude, stress, divorces,  égoïsme, taux de suicide et de divorce élevés, exclusions sociales, racisme, pollution, criminalité et violences diverses, conséquences d’un mal-être fondamental dû au rejet où à l’ignorance des vertus de la foi positive. Autant de raisons qui devraient nous inciter à redoubler de vigilance face au modèle occidentalocentriste, pour tenter hardiment d’en produire un autre, alternatif et fondamentalement soucieux de la condition humaine.

         Par conséquent, la vision politique, pour être pertinente, devrait avoir un caractère systémique, c'est-à-dire englober un certain nombre de paramètres stratégiques en étroite interaction les uns avec les autres. Cette vision peut alors être assimilée à une automobile où chacune des parties sous la conduite d’un chauffeur assume une fonction précise, utile à l’ensemble.

         Ainsi, le moteur spirituel – généralement ignoré ou rejeté dans les projets politiques et les approches courantes du développement - qui représente la première ressource à mobiliser, se révèle indispensable pour faire tourner convenablement les leviers économique, éducatif, social, culturel, écologique, diplomatique, etc. Nous sommes bien conscients des ravages que le recul de la foi en Dieu a pu réaliser à travers le monde et notamment dans le corps des élites intellectuelles nanties. Mais peut-on sérieusement concevoir un vrai avenir autrement qu’avec la grâce et la lumière du Tout-Puissant ?

On a pu avoir avec les Programmes d’ajustement structurels du FMI administrés à des pays africains, à quel point des politiques inadaptées peuvent s’avérer nocives et contreproductives.  Au point où parlant des prescriptions de ses experts, certains auteurs ont pu parler  « d’expertise en appauvrissement » lorsqu’en son temps, Tchundjang qualifiait déjà cette institution de « Fonds de misère instantanée », en raison de la fausseté de sa fameuse théorie monétariste de la balance des paiements.

Les contextes camerounais et africains, souvent englués dans le bourbier de la foi négative, ne sauraient à mon avis émerger de façon satisfaisante et durable si cet indispensable moteur spirituel de la foi positive n’est mis à contribution. Et c’est précisément grâce à cette ressource fondamentale, que nous parviendrons à prendre conscience de toute l’étendue de nos capacités. En la propageant au  sein du corps social, nous pourrons amener les camerounais à envisager avec foi et confiance, à s’investir sur le chantier ambitieux et enthousiasmant d’un Cameroun nouveau et prospère.

Malgré l’impression de désespoir, de défaitisme, de résignation et de renoncement actuelle, nous sommes convaincus que les camerounais rêvent d’autre chose. Ils rêvent d’une dynamique politique nouvelle et originale qui les mette en mouvement et réveille en eux le feu de l’espoir en des lendemains meilleurs.

La vision est aussi pertinente et enthousiasmante en raison du modèle de société qu’elle offre ainsi qu’à cause de la trajectoire et des objectifs qu’elle s’assigne.

Ayant déjà démontré les limites et la vacuité  d’un modèle de société  fondé sur des critères exclusivement matérialistes et comptables, il apparait clair que l’épanouissement spirituel, moral mais aussi matériel de l’homme représente l’objectif de notre modèle de société.

Dans la mesure où notre modèle promeut d’une part la mobilisation intensive de toutes nos forces productives ainsi que la liberté d’entreprendre et de créer des richesses et d’autre part, la solidarité nationale ainsi qu’une qualité optimale des services publics, il s’inscrit dans ce qu’on pourrait appeler un social-libéralisme d’inspiration profondément croyante.

Il s’agit en résumé de bâtir une société fondée sur le respect des valeurs humaines et promouvant mieux-être et prospérité constants. Prospérité spirituelle et morale d’abord, condition de la vraie prospérité matérielle. Telle est donc la substance du projet de civilisation que nous proposons au peuple du Cameroun.

Notre intention est de construire sur le socle de ce que nous appelons la « Renaissance humaniste », une société ayant une véritable âme  et de l’authenticité. L’idée d’authenticité traduit, non pas quelque autarcie ou quelque repli sur soi que ce soit, mais plutôt une posture d’identification et de prise en compte volontariste des constituants les plus positifs et les plus fécondants de notre identité et de nos cultures locales.

Par-delà les taux de croissance de son économie voire même ses indicateurs de développement humain qui seront forcément appréciables, l’objectif est d’étonner et d’impacter le monde entier en faisant du Cameroun, un « Hub » de grâce et de plénitude, un espace de mieux-être humain en croissance continue.

En croissance continue parce que notre ambition est aussi d’inspirer et coopérer avec les autres Etats africains, afin le moment venu, de constituer avec eux, les masses critiques humaines, spirituelles,  politiques et économiques nécessaires à l’amplification de la prospérité sur le continent.

Yes we believe, let’s do it now

Que Dieu bénisse le Cameroun !

 

 


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